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Portage et maternage en Rhône-Alpes
13 juillet 2007

Et les vaccinations ?

Je suis récemment allée en consultation chez un médecin très "classique", celui qui avait examiné Angèle à 8 jours (certificat oblige). Il m'a demandé si j'en étais (si NOUS en étions, mon homme et moi) toujours au même point pour les vaccinations, à savoir : Angèle n'aura aucune injection avant au moins l'âge d'un an, ou même plus tard (on y repensera...), et rien d'autre que les vaccins "obligatoires", à savoir diphtérie-tétanos-polio (pas de "Pentavac" ou autre "Infanrix" qui contiennent d'autres vaccins seulement "recommandés"). Le BCG n'est désormais plus obligatoire (ouf !) il reste obligatoire dans certains cas seulement.
Je serais bien tentée de zapper même les vaccins obligatoires, mais je ne sais pas encore si je suis assez motivée pour me battre contre tous (médecins, directeurs d'école, crèches...), et risquer de voir la police débarquer chez nous pour nous retirer les enfants (ben oui c'est bien connu, ceux qui refusent les vaccins ce sont les mêmes qui séquestrent leurs enfants, ne leur donnent à manger que du foin et les embrigadent dans leur secte...). Bref.

 

Mais pourquoi donc refuser ces "petites piqûres" qui ne sont là que pour le bien de l'humanité, vous demandez-vous ???
Les raisons sont assez complexes...

 

D'abord, mon homme est un peu "allergique" aux actes médicaux tant qu'ils ne sont pas vraiment vitaux... Mais moi, en bonne infirmière formatée et n'ayant jamais vraiment réfléchi à la question, il me semblait évident que tous les vaccins possibles étaient intéressants : protéger mes enfants contre toutes ces méchantes maladies, c'était forcément positif.

 

Comme c'était moi qui emmenais Hector chez le pédiatre, je n'ai même pas demandé son avis à Patrice : j'ai fait faire tous les vaccins recommandés par ce bon docteur, pensant qu'il n'y avait qu'un protocole possible, et que tous les vaccins prescrits étaient obligatoires. Quand j'y repense, je me demande comment j'ai pu faire ça sans réfléchir un seul instant !

 

Hector a donc reçu '"Infanrix Quinta" dès l'âge de deux mois, ainsi que le Prévenar. C'est en voyant sa réaction (selles modifiées et surtout hurlements trois soirs de suite alors qu'il ne pleurait jamais), que j'ai commencé à rechercher des informations sur ces produits et leurs effets... Et là encore, je "dis merci Internet !". J'ai trouvé d'innombrables témoignages et études scientifiques qui m'ont permis d'ouvrir les yeux. De prendre conscience de la désinformation dont sont victimes les patients, à savoir tous les gens qui ne sont pas médecins (et même certains médecins qui ne cherchent pas à en savoir plus !).

 

D'abord on ne vous dit rien, en tout cas moi on ne m'a rien dit : aucune distinction entre les vaccins obligatoires et les "recommandés", aucune question sur nos conditions de vie (enfant gardé en collectivité ou non, notamment). Il s'avère que le Prévenar par exemple, est simplement recommandé pour les bébés non allaités et gardés en collectivité, Hector n'était ni l'un ni l'autre ! Rien que pour ça, j'ai décidé de changer de médecin illico !!! Non mais... Je suis bien placée pour savoir qu'on ne prodigue pas un traitement à quelqu'un sans lui expliquer le pourquoi du comment, les effets secondaires, et surtout le rapport bénéfices / risques !

 

Je ne vais pas disserter trop longtemps sur les vaccins, je vous laisse faire des recherches si vous vous posez des questions... Il y a internet et aussi des bouquins qu'on trouve facilement.

 

Pour résumer, il semblerait que les laboratoires s'en mettent plein les poches avec ces produits, donc même lorsqu'on sait qu'ils ne servent pas à grand chose (comme le BCG) voire qu'ils sont nocifs (quand les effets secondaires, jamais recensés comme tels en France, sont plus délétères que la maladie qu'on cherche à éviter), on continue à les utiliser pour des raisons purement commerciales.

 

D'aucuns diront que c'est grâce à eux que des maladies mortelles ont été éradiquées, d'autres répondront que le même résultat aurait été obtenu par la simple progression de l'hygiène, qui fut contemporaine à l'avènement des vaccins (par exemple, les pays où le BCG n'a jamais été obligatoire mais réservé aux populations à risques, ont encore moins de cas de tuberculose que nous !).

 

Je suis bien sûr pour la liberté de choisir (je ne cherche à convaincre personne), mais en connaissance de cause : il faudrait que tous les parents soient clairement informés des avantages ET des inconvénients de chaque vaccin. Les médecins (et l'Etat) profitent de l'ignorance des gens, et ne leur donnent pas les clés pour comprendre. Ca, ça m'écoeure. C'est sûr qu'il faut faire un minimum confiance à son médecin, il en sait forcément plus que nous sinon il ne serait pas médecin (ou tout le monde pourrait l'être), mais moi j'arrêterai de me méfier le jour où personne ne tirera plus profit de la commercialisation des médicaments, et ça, ce n'est pas demain la veille !

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Commentaires
G
merci de m'avoir éclairé avec votre article!<br /> je ne savais pas du tout que certains vaccins n'étaient qu pour certaines conditions comme la crèche ou bb non allaité !<br /> on a refusé l'angérix (dsl pour l'horto) car c'est sexuellement transmissibl et casipas de risque par la salive.<br /> uj'ai fais le bcg car mon grand a eu la tuberculose (dépistée à temps et par hasard)mais il était aussi vacciné ....<br /> merci en tout cas car à ses 1 an je verrais avec ma doc ce qui convient ou non selon notre mode de vie
Portage et maternage en Rhône-Alpes
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